ma fréquence

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Si je devais résumer mon histoire avec le média en une phrase, elle serait : « une relation d’amour-haine qui se solde par de grandes retrouvailles ».

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu être journaliste. Au fil des années, mon rêve a évolué en reporter, puis en reporter de guerre. C’est donc, sans hésitation, qu’à l’âge de 18 ans, je suis entrée à l’IHECS, une école de communication à Bruxelles.

Mon rêve devenait enfin réalité sauf que … j’ai commencé à déchanter.

J’ai été choquée  de constater que les personnes que je filmais ou que je photographiais changeaient d’attitude une fois l’objectif posé sur elles.
Ce média que j’aimais tant se révélait être une barrière entre moi et l’autre, une distorsion de la réalité manquant, à mes yeux, cruellement d’authenticité.

Prenant conscience à quel point il est possible de manipuler l’information, mon rêve de grand reporter a volé en éclats à l’aube de mes vingt ans.

 

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J’ai donc choisi une autre branche de la communication – davantage tournée vers le social et le culturel – qui m’a ouverte des portes insoupçonnées. C’est ainsi que pendant deux ans, j’ai réalisé un documentaire sur la prostitution volontaire à Bruxelles.

Au travers des interviews, des récits de vie et des portraits photographiques de six prostituées – dans leur vie privée et dans leur vie professionnelle – j’ai mis en lumière ce qui les définit en tant que femme ; au-delà du regard jugeant que porte, sur elles, la société.

J’ai poursuivi cette recherche par un master en anthropologie au cours duquel j’ai collecté des récits de vie de femmes roumaines, victimes de la traite des êtres humains à des fins de prostitution. Je les ai rencontrées au sein d’un programme de réinsertion organisé par une ONG à Bucarest.

Tout autant que j’ai adoré ces deux expériences, j’y ai développé la croyance que ce type de média n’est pas rémunérateur. Je commence donc ma carrière dans l’humanitaire et le social. Et je relègue le média aux oubliettes.

 

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Jusqu’à l’année 2008 où je ne peux plus nier que mon expérience professionnelle riche et diversifiée ne me satisfait pas pleinement.

Moins d’un an me sera nécessaire pour comprendre que le média ne demande qu’à reprendre sa place. Et quelques mois supplémentaires pour créer Terre d’Aroma, mon tour du monde des huiles essentielles, que je mènerai de février 2010 à mai 2011.

Pendant quinze mois, j’ai redonné ses lettres de noblesse au média. D’un continent à l’autre, j’ai photographié, interviewé et mis en lumière les différents acteurs de l’aromathérapie. En parallèle, j’écrivais des articles pour des journaux et j’animais des chroniques à la radio.

De retour de mon tour du monde, je me laisse progressivement rattraper par cette croyance que je n’avais pas soignée : «  tu ne pourras pas gagner d’argent avec le média tel que tu l’entends ».

S’en suit une longue traversée du désert médiatique.

 

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Compensée par le déploiement de mon business dans les huiles essentielles. Et par la création avec mon compagnon, en 2016, d’un centre de thérapies naturelles à Bruxelles.

Début 2019, la revente de notre centre coïncide avec le besoin de faire le point sur ce que j’ai créé au niveau des huiles essentielles. Sans grande surprise, le média s’impose à moi et prend forme au travers d’interviews sur l’amour dans le business.

Je soigne enfin ma croyance limitante par rapport à l’argent ce qui me permet de déployer ma créativité et de visiter des terres encore inexplorées.

Mes premières créations médiatiques voient alors le jour – dont le Sommet des Entrepreneurs du Sensible – et me permettent de réunir les Médias, le Monde de l’invisible et le Monde des affaires.

Que je déploie au travers d’accompagnements taillés sur-mesure pour des entrepreneurs et des chefs d’entreprises qui se sentent appelés à créer leur propre média et/ou à développer un business avec un supplément d’âme.

 

Carte d’identité de la fréquence

Couleur : vert émeraude

Pierre : pyrite

Huile essentielle : laurier noble

Animal : lion

La quête – Jacques Brel